RCA : La Jeanne d’Arc de Vichy (Pro A), partenaire du basket-ball centrafricain

Jean-Christophe JONON, Président de la Jeanne d’Arc de Vichy a signé une convention de partenariat avec l’association ”BIG MEN ACADEMY”. Cette entité nouvellement crée à Bangui, aura pour vocation la détection et la formation de grand gabarit possédant les qualités requises pour la pratique du basket-ball. Ce partenariat portera essentiellement sur un appui logistique à la structure. Les joueurs ainsi formés, pourront à terme faire l’objet de transfert en Europe et parfaire l’apprentissage du basket-ball de haut niveau.

Le Président du club Vichyssois envisage une longue coopération et espère à moyen terme l’intégration de deux ou trois joueurs dans le centre de formation du club. Selon lui, le cas de Jimmy DJIMARAMBAYE qui a signé un contrat Espoir avec le club cet été, est un prototype de ce projet.

”Jimmy est un jeune joueur qui apportera énormément à l’équipe par son gabarit mais surtout par son intelligence de jeu, il ouvrira certainement des perspectives à d’autres joueurs”.

Sur le long terme, les dividendes récoltés lors des futurs transferts permettront la pérennité de la « BIG MEN ACADEMY », ce qui contribuera inévitablement à l’émancipation de ce sport en Centrafrique.

”Pour que le projet soit viable et crédible il faudra absolument qu’il y’ait une rotation de joueurs au moins tous les trois ans”.

Le club Français avait déjà songé à la mise en place d’un tel partenariat avec Babacar CISSE, figure emblématique des Lions du Sénégal ; il a finalement été concrétisé avec Jean-De-Dieu MAGEOT, représentant de la « BIG MEN ACADEMY », ancien internationale centrafricain et ancien joueur de la JA Vichy. Dans le cadre de la promotion de ce projet, le dirigeant vichyssois n’exclut pas l’organisation d’un match de gala à Bangui (Centrafrique) en fin de saison prochaine.

Avec ses qualités athlétiques et techniques, il est vrai que le potentiel du basket-ball africain est énorme ; malheureusement, le continent est régulièrement confronté à un manque d’infrastructure, d’encadrement et de formation. A terme, ce type d’échange pourrait permettre de compléter la formation de jeunes basketteurs centrafricains.