TUNISIE : Finale de la Coupe de Tunisie - SN-JSK : 72-62
La maîtrise des Nabeuliens
Le SN s’est adjugé sa 11e Coupe de Tunisie grâce à sa maîtrise collective
Le SN rit, le JSK pleure au terme d’une finale peu attirante, mais assez sensationnelle vers le 4e quart-temps.
On s’attendait à un rythme endiablé et des séquences de transition, nous avons été déçus, car le rythme a été, durant une bonne partie du match, trop soutenu pour un match de basket, et surtout une finale. Les Nabeuliens ne l’ont pas volé, ils ont mieux joué en optant pour une défense agressive homme à homme avec pression à deux sur le porteur de la balle, et pour des combinaisons plus collectives où les joueurs savaient bien où se situer et quand agir. La différence entre le SN et la JSK hier s’est faite au niveau d’un point crucial : l’approche dans le jeu, collective pour un SN qui avait plus de jambes et plus d’automatismes (l’effet titres gagnés et l’homogénéité de l’équipe) offensifs. Chez la JSK, et en dépit d’une touche défensive de Walid El Gharbi, l’équipe a trop usé dans le jeu individuel. Si le SN a gagné la coupe, c’est en partie parce qu’il a géré le score mieux que le JSK : 11-4, 15-10 (1er QT), 15-13, 27-21, 34-30, 35-30 (mi-temps). On avait reconnu la JSK dans les six premières minutes du 3e quart-temps quand Souheïl Kechrid a trouvé l’adresse dans les tirs à 3 points. Le petit avantage qu’a pris la JSK (41-38, 47-45) n’a pas trop duré car le SN a misé sur les débordements et les incursions de Kenioua, Mohamed H’didane, Moïne, Trabelsi et Béchir H’didane, dans une défense aghlabide perméable sous le panier. Malgré un Malcom en grande forme, la JSK n’a pu revenir quand le SN a accéléré au 4e quart-temps (52-47, 58-50, 59-55, 61-58, 69-58 et 72-62). Les Nabeuliens, beaucoup plus adroits dans les lancers francs, ont su être bons dans les tirs à trois points, mais aussi tenaces sous le panier pour gagner une coupe qui peut les consoler de la perte du titre de champion.
Solutions collectives
Bien que le tableau des fautes du SN ait été plein dès le début, les H’didane, Kenioua, Moïne, Trabelsi et Mebarek n’ont pas eu peur de défendre avec agressivité. Ils étaient assez sereins en attaque, contrairement à une JSK qui n’a trouvé Maoua et Laghnej, loin de la forme habituelle. La JSK devra s’atteler à rebâtir une nouvelle équipe…
R.E.H.
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