REUNION : Deux de chute
Lors des finalités de Nationale 3 en métropole, les deux équipes du BCD n’ont pas été particulièrement efficaces. D’abord, les filles, à Chartres, ont été surclassées par le club de Mourenx (70-52).Un match mal commencé (25-16, 1er quart-temps), qui s’est un peu équilibré en deuxième partie de match (15-10, 3e quart-temps), grâce notamment à une zone flottante beaucoup plus efficace (15-15, 4e quart-temps). Trop grandes, trop fortes, tout simplement. “On a essayé de fermer la raquette. Mais elles ont été très adroites à l’extérieur. Un match pareil nous permet de voir ce qu’on a encore à travailler. Et de nous situer. En N3, je pense qu’on vaut une 6e, 7e place”, réagissait à la fin du match Harry Seperoumal. “On a “jeté” trop de paniers. On avait le niveau pour être à -10, -15. Le plus important, déjà, c’est d’être restés sous les vingt points. Mais il faudra quand même qu’on m’explique pourquoi, toutes les années, nous tombons contre l’équipe la plus forte…” Evelyne Fari semblait elle aussi un tantinet déçue : “On a été, un moment, à - 30 points, on a réussi à remonter. Mais elles étaient vraiment grandes.” Carole Mangalaza, auteure de 21 points hier soir, était elle aussi pas mal dépitée : “C’est dur, parce qu’on joue une équipe qui monte en N2, et qu’un match pareil nous fait monter d’un cran par rapport à ce qu’on joue ici, à la Réunion. Maintenant, on va voir ce que ça va donner lors du deuxième match.” Ce sera ce soir, contre les Martiniquaises, qui se sont faites éliminer par le club du Coteau-Riorges, assez sévèrement (30-72). À noter que les supporters de ce dernier club étaient présents dans la salle de Chartres pour mettre de l’ambiance pendant le match des Réunionnaises, qui s’est déroulé devant quelque 250 personnes.
Grosse défaite chez les garçons
Chez les garçons, la claque a été encore plus violente : face à Rueil, ils n’ont tout simplement pas existé (96-48). “On n’a pas pu retrouver notre basket, nous avons été beaucoup moins performants, et on n’a pas retrouvé notre fraîcheur physique”, se désolait Georges Assassa. “Je ne blâme pas mes gars non plus, ils ont fait de leur mieux.” Dans l’impossibilité de poser leur jeu en attaque, alors que les joueurs de Rueil les ont laissés shooter, ils ont souffert de beaucoup de manque de réussite. “Il y avait peut être trop de pression sur les joueurs. Mais surtout, il nous manque aussi plus de matches de ce niveau-là. On a eu de belles oppositions contre le Tampon, mais ça ne suffit pas…” Mal partis dans le match (21-13, quart-temps), ils se sont complètement écroulés en deuxième partie (22-4, 2e quart-temps), sans jamais pouvoir revenir (21-17, puis 32-14). “Quand tu es tout de suite mené, face à une telle équipe, c’est difficile de s’accrocher”, continuait Assassa. Pour les garçons, la suite, c’est aujourd’hui, contre une équipe de Guyane, qui a perdu contre Montbrison. Le titre officieux de Champion des Dom est en jeu.
L. C.
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