06 décembre 2007

REUNION : L’autre histoire de “Jeff” Pader

Après une coupure de quatre ans, l’ex-bécédien Jean-François Pader va disputer ce soir face à Saint-Leu son premier match sous le maillot tamponnais.
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Jean-François Pader est un personnage. Logique pour un féru d’Histoire. Quand il parle, large sourire et gestes à l’appui, on l’écoute. Il raconte ses exploits de l’époque avec le BCD, aux côtés des Pontiac, Mada, Dubard... “Je me couperai un bras pour rejouer contre Alexandre Dubard.” “Jeff” n’aura pas besoin d’aller si loin pour retrouver son pote. Car ce soir, il va retrouver la R1 sous le maillot... tamponnais. “Depuis benjamins, à chaque fois qu’on arrivait en finale avec le BCD, c’était contre l’armada tamponnaise. Le destin m’a poussé à me retrouver là. Avant j’étais un gars “vert”, mais le Tampon, c’est mon autre club de coeur. Le public tamponnais, la couleur bleue...”

“Un pur enfant de Malou”

En l’occurence, Miguel Ramirez n’accueille pas un “bleu” dans son équipe. L’âge de sa recrue ? Mystère. “J’ai l’âge de jouer les grands frères”, glisse avec malice “Jeff” le trentenaire, dont le dernier match avec le BCD remonte à 2003. Comment a-t-il retrouvé le chemin des terrains ? “Mon binôme Fabrice Debalman m’a remis un ballon dans les mains en juillet et Gilles Chane Kee m’a remis dans le bain en août.” Ce grand gaillard (1,90 m) n’est pas revenu pour crever l’écran, plutôt pour se fondre dans le moule. “Je suis un “team player.” Comme j’ai dit à Miguel et comme on dit en Afrique, l’essentiel est d’être dans la pirogue. Ce que je ne pourrai pas apporter le samedi, je l’apporterai à l’entraînement.” Ce soir, “Jeff” Pader va donc retrouver Laurent Dreyfuss. “Le kiné”, comme il l’appelle. “À l’époque où on se croisait, j’avais 30 kilos de moins ! C’est un Monsieur. Lui, c’est “old school”, c’est le respect dans un sport d’hommes. Pour moi, c’est ça le basket.” Croit-il à un exploit saint-leusien ? “Carrément ! Je suis un pur enfant de Malou. Il nous a toujours dit de ne pas sous-estimer l’adversaire. On espère être présents. Et Cesar a dit : “on offre des guerriers à des guerriers.”” Alors, ce soir, “Jeff” continuera de “poser” des blocks pour les scoreurs, de fêter chacun de ses paniers en criant ou en “sautant dans les bras de Marcus (Fichet) et Eddy (Toulon).” “Je jouerai pour Lucas”, ajoute-t-il. La suite ? “Le meilleur reste à venir. Ce n’est pas de moi, c’est de Charlemagne.” Sacré Charlemagne !

F-X. R.