10 juillet 2007

CÔTE DE IVOIRE : L'Abc lance une caravane de recrutement

Paul Bagnini
Abidjan

Je veux jouer à l'ABC». Tel est le slogan de la manifestation d'envergure que l'Abidjan basket club et ses partenaires s'apprêtent à lancer pour ces vacances scolaires. «Le moment est venu pour que l'ABC s'investisse véritablement dans la formation des jeunes. Nous menons cette opération pour détecter des jeunes talents que nous allons encadrer en vue d'assurer la relève de notre club, mais aussi du basket-ball ivoirien.

Plusieurs enfants nous approchent tous les jours. Ils veulent jouer à l'ABC et cette caravane est une occasion pour eux de réaliser leur rêve. Dans tous les cas, le club et ses partenaires leur tendent la main. A eux de saisir cette opportunité», indique le président du comité exécutif du club, Touré Boubacari. L'opération qui devrait démarrer dès la deuxième semaine du mois d'août prochain s'étendra sur un mois. Durant cette période, le club cher à Lambert Feh Kessé et aux membres du conseil d'administration dirigé par les honorables Bernard N'Doumi et Pacôme Mondon sillonnera les dix communes d'Abidjan. Pour l'ABC qui se veut, plus qu'un club sportif, c'est un projet à but social visant à permettre à la jeunesse ivoirienne de s'épanouir.

«Pour cette première édition, il y aura de la compétition, de l'animation, des concours de dunks. Bref, tout ce qui peut aider à détecter un talent chez un gosse. Ce sera une véritable fête du basket au cours de laquelle les sponsors essayeront de communier avec le public», ajoute le président Touré.

En attendant la présentation officielle du projet, le président des Abidjanais juge la saison satisfaisante. «Nous avons réussi à conserver nos titres. Seulement qu'on a eu des frémissements au niveau des filles, mais nous allons vite réparer cela», estime M. Touré, qui n'a pas manqué de jeter un regard sur ses adversaires. «Il y a du travail qui a été fait, notamment à Zénith, Génération et surtout à OBC qui, par sa bonne organisation, peutcréer pas mal de problèmes à l'avenir. Ce que je regrette, c'est l'état dans lequel se trouvent aujourd'hui l'ASEC et l'Africa. Il faut que ces deux clubs retrouvent leurs places», a-t-il ajouté.