SENEGAL : AMBIANCE - Encore des incidents à Iba Mar Diop : La police aux ordres de… !
C'est connu ! Entre les Etudiants et la Police, ce n'est pas du tout le grand amour ! Et toutes les occasions sont bonnes pour les hommes en tenue de molester les enfants de Cheikh Anta Diop. Samedi, à Iba Mar, les «forces du désordre» comme on les surnomme à l'Université, ont joué une triste partie de jeu. Les porteurs de pancartes ont fait perdre le flegme à certains.
BOLY BA
Supporters du DUC
Et l'animosité entre policiers et Etudiants de resurgir sur le terrain d'Iba Mar Diop. Les hommes en tenue, tels des vautours qui voient de la bonne chair, se ruent sur les supporters du Duc. Leur seul tort est de brandir des pancartes avec les inscriptions suivantes : «Fédération incompétente et impartiale». «Fédération corrompue». «Le Duc n'acceptera d'être l'agneau du sacrifice. A B D (Alioune Badara Diagne, président de la fédération de basket) avez-vous peur de ABC (Alioune Badara Cissé, président du Slbc)». «Un peu de respect pour le Duc, fierté et vitrine du basket sénégalais».
Une grosse bousculade, un policier malmené, et les habitants du Campus sont arrêtés manu-militari. On les chope. La police les extirpe de leur camp et leur fait faire le tour. Des coups de matraques sur la tête. Une gifle pour l'impértinant qui se retourne ou essaie de se tourner la tête vers ses camarades. Certains ont dû se réveiller avec des bosses sur la tête. Pour les humilier, les hommes en tenue, les mettent à genoux, face au mur qui jouxte la tribune annexe de la loge officielle. Les Etudiants tournent le dos aux joueuses qui sont en train de s'échauffer. Leurs camarades d'entonner de plus belle leur cri de guerre. «Nous disons non, nous disons non… ! » Et lancent leur ultimatum. «On n'a rien fait et l'on malmène nos camarades. La finale ne se jouera pas».
Et le député libéral et adjoint au Maire de Dakar, Moussa Sy, se découvre des talents de médiateur. Il ne cesse de traverser l'aire de jeu. Entre les supporters Duc et les trois otages de la Police. Les organisateurs sont aux abois. «Si vous ne les libérez pas, ma finale risque ne pas avoir lieu. Ma finale dépend de leur libération», souffle un responsable de la Ligue de Dakar. La dose est de trop. Les Etudiants sont déchaînés. Même Félix Nzalé ne décolère pas. «Si on les libère pas, le Duc ne joue pas». Face à cette menace sérieuse, les policiers lèvent le blocus. Les potaches qui étaient menottés retrouvent la liberté tandis que loin du «camp pénal» créé à Iba Mar Diop, les étudiants feignent d'ignorer les policiers qui montent la garde devant eux et font flotter de plus belle leur armes de guerre contre la fédération. Les nerfs se calment et les trois «détenus» sont libérés. «On n'a pas jeté de pierres ni versé de l'eau. On n'a pas volé. On n'a rien fait», vocifère pour sa défense, un jeune libéré d'une vingtaine d'années. Check down, tee-shirt immaculé du logo d'une société qui sponsorise l'équipe universitaire, il rejoint l'anonymat dans la masse estudiantine.
La finale Duc-Bopp peut démarrer. Chaude, chaude, fut l'entrée des Etudiantes. Mais festive est la fin de la soirée.
Une grosse bousculade, un policier malmené, et les habitants du Campus sont arrêtés manu-militari. On les chope. La police les extirpe de leur camp et leur fait faire le tour. Des coups de matraques sur la tête. Une gifle pour l'impértinant qui se retourne ou essaie de se tourner la tête vers ses camarades. Certains ont dû se réveiller avec des bosses sur la tête. Pour les humilier, les hommes en tenue, les mettent à genoux, face au mur qui jouxte la tribune annexe de la loge officielle. Les Etudiants tournent le dos aux joueuses qui sont en train de s'échauffer. Leurs camarades d'entonner de plus belle leur cri de guerre. «Nous disons non, nous disons non… ! » Et lancent leur ultimatum. «On n'a rien fait et l'on malmène nos camarades. La finale ne se jouera pas».
Et le député libéral et adjoint au Maire de Dakar, Moussa Sy, se découvre des talents de médiateur. Il ne cesse de traverser l'aire de jeu. Entre les supporters Duc et les trois otages de la Police. Les organisateurs sont aux abois. «Si vous ne les libérez pas, ma finale risque ne pas avoir lieu. Ma finale dépend de leur libération», souffle un responsable de la Ligue de Dakar. La dose est de trop. Les Etudiants sont déchaînés. Même Félix Nzalé ne décolère pas. «Si on les libère pas, le Duc ne joue pas». Face à cette menace sérieuse, les policiers lèvent le blocus. Les potaches qui étaient menottés retrouvent la liberté tandis que loin du «camp pénal» créé à Iba Mar Diop, les étudiants feignent d'ignorer les policiers qui montent la garde devant eux et font flotter de plus belle leur armes de guerre contre la fédération. Les nerfs se calment et les trois «détenus» sont libérés. «On n'a pas jeté de pierres ni versé de l'eau. On n'a pas volé. On n'a rien fait», vocifère pour sa défense, un jeune libéré d'une vingtaine d'années. Check down, tee-shirt immaculé du logo d'une société qui sponsorise l'équipe universitaire, il rejoint l'anonymat dans la masse estudiantine.
La finale Duc-Bopp peut démarrer. Chaude, chaude, fut l'entrée des Etudiantes. Mais festive est la fin de la soirée.
Lundi 25 Juin 2007
Amadou Lamine NDIAYE
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