MALI: Conseil national de la FMBB : le bureau renouvelle sa confiance à Hamane Niang

"On ne change pas une équipe qui gagne". Tel a été l'esprit qui a prévalu à Sikasso vendredi et samedi lors du 21è conseil national de la Fédération malienne de basket-ball (FMBB). La présence du chef de l'exécutif régional de Sikasso Bocary Samassékou aux cérémonies d'ouverture et de clôture a rehaussé l'éclat des assises. La capitale du Kénédougou reçoit ainsi son 2è événement sportif en l'espace de 4 mois (après la finale de la 45è édition de la coupe du Mali de football) soulignera le premier vice président de la ligue de Sikasso Salikou Traoré. Celui ci ajoutera que le monde sportif de la 3è région mesure tout le sens de l'honneur et la dignité d'organiser de telles assises. Salikou Touré rendra ensuite un vibrant hommage à Henry Coulibaly, cet éducateur admis à faire valoir ses droits à la retraite après avoir guidé les premiers pas de nombreux joueurs du Kénédougou et du pays. Autant Sikasso reconnaît les changements positifs opérés au sein de la discipline, autant il a accueilli dans une liesse indescriptible le sacre du Djoliba Dames en coupe d'Afrique des clubs en octobre dernier a-t-il poursuivi.
Le représentant du département de la Jeunesse et des sports Mamadou Coulibaly lui, félicitera d'abord le bureau de la FMBB pour sa politique des conférences et la tenue régulière des compétitions nationales. Cependant l'arbre ne doit pas cacher la forêt, des leçons doivent être tirées après l'échec de notre sélection masculine lors de la CAN à Alger en août dernier. Le Gouverneur Bocary Samassékou s'est réjouit de la délocalisation du conseil affirmant : "à la guerre comme à l'amour pour connaître l'adversaire ou le partenaire, il faut l'approcher et bien l'approcher de près".
Après ces différentes allocutions, place fut faite aux débats auxquels prendront part les délégués des 8 ligues du pays et du district de Bamako. Parmi les sujets inscrits à l'ordre du jour figuraient notamment le rapport d'activité, la relecture des textes et l'élection d'un nouveau bureau. Dans le rapport d'activité on note l'instauration du fichier des licences qui a permis de régler beaucoup de situations conflictuelles qui, par le passé, constituaient un handicap pour la tenue régulière des compétitions nationales (inter ligues, championnat, coupe du Mali, super coupe, championnat minimes et juniors). Les délégués ont salué à l'unisson le sacre du Djoliba Dames en coupe d'Afrique des clubs féminins, tout comme la vulgarisation de la discipline et la tenue à Kidal des inter ligues 2005.
De nombreuses sessions de formation ont été organisées par le bureau fédéral à l'intention des entraîneurs. Les différentes sélections nationales et les clubs ont également bénéficié du concours des entraîneurs coopérants cubains pendant leur campagne africaine. Les délégués ont saisi l'occasion pour lancer un nouvel appel aux pouvoirs publics pour la construction d'une salle multifonctionnelle, estimant que c'est la condition sine qua non pour l'organisation de la CAN 2009. Outre la formation des administrateurs des sports et arbitres; les délégués ont exigé une application rigoureuse des sanctions et la multiplication des compétitions de catégorie d'âge. La relecture des textes a été renvoyée à la prochaine session.
À l'issue des travaux, Hamane Niang a été reconduit à son poste de président de la FMBB. Les quatre postes de vice-président sont revenus à Abdallah Mahamane Haïdara, Mamadou Seydou Traoré qui succède à l'actuel ministre du tourisme N'Diaye Bah, Seydou Diawara et Saliou Maïga (autre nouvel entrant) qui remplace Beydi Diarra qui prend en charge la direction technique nationale, un poste précédemment occupé par l'ancienne basketteuse Djénébou Sanogo. Karim Sidibé succède à l'organisation à Amadou Traoré qui quitte le bureau pour raison de service. Le poste de trésorier général revient à Nah Koné tandis que notre confrère Bakari Cissé reste à la communication. Parmi les 19 membres qui composent le nouveau bureau, on note la présence de 3 femmes : Salamata Maïga "Bébé", Niagalé Traoré et Nah Koné.

S. BADIAGA