08 janvier 2006

ALGERIA: MCA 106 - CRBS 59

La différence était de taille sur le papier et sur le parquet de la salle d’Hydra, pour ce duel inédit des extrêmes entre le leader et son invité du jour, le CRBS. Les visiteurs n’avaient en fait que leur courage pour limiter les dégâts devant un leader qui n’a eu aucune peine à asseoir sa suprématie et consolider sa position en haut du tableau.

Le rouleau compresseur du Mouloudia a encore une fois scoré lourdement. Et pourtant, les camarades de la nouvelle arme fatale de Faïd Billal, le jeune et longiligne Ghezzoul, n’ont pas tellement appuyé sur le champignon. Ce fut comme à l’entraînement, pour les Algérois, dont le coach a profité de l’occasion pour faire tourner son effectif.

Faïd Billal a aligné, pour la circonstance, deux «cinq» majeurs qui se sont relayés pour chaque quart de temps. En face, les gars du sympathique boss Bensafi, manquant visiblement d’expérience et de taille et usés par le long voyage effectué par route, n’ont pas résisté un seul instant aux vagues déferlantes des Vert et Rouge.

Ces derniers ne se sont guère gênés, d’ailleurs, pour ajouter à leur programme smatchs et dunks de la part de Ghezzoul et Zenboudji, notamment. Prenant d’emblée la situation en main, les Boulaya, Sayah et autres Zerdani et consorts ont fait l’effet boule de neige, creusant l’écart au fil des minutes.

Sans trop de peine, les Mouloudéens scellèrent le sort de la rencontre dès le premier quart de temps, avec une marge d’avance de vingt points. Prenant le relais, le deuxième «cinq» mis en place par Faïd accentuera la cadence et étouffera carrément les Bleus de Beni Saf qui, soit dit, n’ont pas été aussi ridicules qu’on pourrait le penser.

Loin de là, les poulains de Zaârar ont tenté, tant bien que mal, de donner le meilleur d’eux-mêmes par l’intermédiaire de Chikhar, Hadjar et Sayah F. S’appliquant en prévision de leur prochaine sortie, les Algérois porteront leur avance, avant la pause, à 35 points.

Aït Kaci, qui se remet d’une longue blessure, a signé son retour de fort belle manière. Pour l’équipe adverse, le CRBS, le troisième quart de temps aura été un véritable calvaire, le team n’ayant plus le courage et la force nécessaires pour s’opposer aux incessantes attaques de Ghezzoul et Graham.

La suite des événements ne sera en fait qu’une simple formalité pour le leader, qui aurait pu facilement corser l’addition, mais a préféré se concentrer sur le réglage de certains automatismes. C’est dire que Faïd Billal aura vécu une soirée des plus calmes.