ALGERIA: Oran a perdu son basket (2ème partie et fin)
En l’an 2000, ce fut la consécration avec l’élite nationale. Puis ce fut le délabrement une gestion “cahin-cahan”, du nouveau président-sponsor et jusqu’en 2004-2005 le purgatoire a été évité grâce au courage du plus ancien joueur Boumediene qui sera également... dirigeant avec les efforts des joueurs pour jouer le “play-down”.
Cette saison, le démarrage fut très difficile, car le club a été délaissé (retrait du sponsoring de l’agence foncière), car le “sponsor” s’était adjugé la gestion puis la délaissa et que l’autorité locale ne put reprendre. Mais entre-temps dans le club omnisports ASPTT Oran, le basket possède sa propre infrastructure, ses moyens et son école de formation pour pérenniser l’avenir du club Jaune et Bleu. Ainsi, l’âge d’or du basket oranais fut de 1962 à 1970 avant de tomber en déliquescence. Le DEN Bilakdar rappellera qu’il y avait 19 clubs en compétition ouest et qu’actuellement il n’y a que la moitié. Mustapha Berraf, ancien international, actuel président de la FABB et du COA, a également participé à la discussion. Joint par téléphone, il ne fera que confirmer “l’âge d’or et le pool d’attraction qu’était la capitale de l’Ouest en se rappelant “l’aura” du dream team asémiste qui formait le cinq national. Il dira que le basket est le deuxième sport national avec 20 000 adhérents. Cette discipline a propulsé l’Algérie comme leader du contient africain en 1963 et qu’actuellement, avec l’absence de moyens, ce sport est pénalisé surtout à l’Ouest sauf le COBB grâce à son “entraîneur, DTS, gestionnaire” Boumediene, qui ne veut pas abandonner ses jeunes poulains alors qu’il n’a... aucun moyen, même sur le déplacement de Annaba qui n’a pas eu lieu car reporté “généreusement” par la FABB. Même le minibus offert par le ministère de la Solidarité n’est utilisé que pour la région. C’est un drôle d’imbroglio que vit le COBB qui ne possède pas non plus une infrastructure depuis le désengagement de l’agence foncière. Enfin, dans cette émission, les interventions de Ghozali, actuel président de la Ligue régionale fut de fustiger les autorités locales et principalement le DJSLWO pour la non-assistance à cette institution avec des membres élus de même que celle de la Ligue de wilaya qui n’a pu activer du fait de l’absence d’agrément administratif qui vient d’être établi seulement cette année par les services de la wilaya. En fin de compte, la balle au panier à Oran semble disparaître “à petit feu”, alors que le pool d’attraction est situé à Aïn-Témouchent”. Des sportifs avertis tentent d’enrayer ce fléau et ceci, grâce à la formation hétéroclite, mais le retour du sport à l’école pourrait ramener un peu de baume à cette discipline qui a fait son temps après l’indépendance et que ses nombreux disciples restent confiants en sa résurrection.
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