MAROC : Raja de Casablanca, section basketball - Sept joueuses suspendues

Le bureau dirigeant a déjà repêché des joueuses de l'école du Raja pour combler le départ des sanctionnées.

La section basketball féminin du Raja de Casablanca a été secouée, début avril, par une affaire intrigante et incongrue, où les principales accusées selon le bureau directeur du club sont les joueuses de l’équipe A. Ces dernières avaient déclaré un «forfait injustifié» pour le compte de la rencontre opposant leur équipe à celle d’Essaouira, une rencontre qui s’inscrivait dans le cadre de la quatrième journée du championnat national féminin. «Suite aux investigations du bureau dirigeant, qui ont confirmé l’implication de tiers ayant l’intention de nuire à l’équipe et d’y semer le désordre et l’anarchie, et sachant que le président a fourni toutes les conditions nécessaires au déplacement de l’équipe féminine à Essaouira… Il a été décidé de suspendre définitivement lesdites joueuses, et de les condamner à verser une amende de 10 000 DH chacune», peut-on lire sur un communiqué relatant la décision disciplinaire. Les joueuses en question sont Siham Majd, Chaïmae Chtaïbi, Nawal Hiroute, Zineb El Ouahabi, Firdaouss El Ouarrak, Soukaina Talbiya et Kawtar EL Bakouchy.

«Une équipe toujours orchestrée en coulisse par son ancien coach»

Bien que le communiqué n’ait pas explicitement exposé les raisons du forfait ou les résultats de l’enquête menée, il semblerait que l’ancien coach de l’équipe soit à l’origine de ce pépin : «Une équipe toujours orchestrée en coulisse par son ancien coach et ses consorts…» Cette suspension viendrait donc mettre un terme à l’intervention de l’ex-entraîneur, suspecté d’être intervenu directement pour influencer les joueuses et les pousser à déclarer forfait. Une action non sans répercutions sur le parcours du Raja qui risque d'être relégué en deuxième division en cas d'un deuxième forfait, sachant que l'équipe masculine est à deux doigt de réussir l’ascension en élite, et que son destin dépend de celui des dames du Raja. Le bureau dirigeant, a rappelé qu’il pourrait recourir à une poursuite judiciaire à l’encontre des «conspirateurs».