CAMEROUN : Investir sur l’avenir
Plus de trois décennies que le basket-ball camerounais traîne la patte au niveau continental. En se classant deuxième de l’Afrique dans le dernier Top de la FIBA (Fédération internationale du Basket-ball), le basket-ball camerounais donne la preuve qu’il s’est reveillé. En plus de révéler à la face du monde ses énormes potentialités.
Un cru qui se décline à l’extérieur par une soixantaine de basketteurs masculins évoluant aussi bien dans la réputée NBA que dans les universités américaines, les championnats de France, de la Pologne, du Portugal, de la Belgique, de l’Espagne et de la Russie. Chez les dames, on dénombre une vingtaine de joueuses qui émergent non seulement dans les championnats européens mais aussi en Israël.
Que dire du championnat national ? Il est la résultante des meilleurs clubs des ligues qui sont spécialement concentrés dans les provinces du Centre (une quarantaine), du Littoral (une trentaine) de l’Ouest (six équipes) et du Sud (quatre équipes). Dans les autres provinces, il n’existe pratiquement pas de ligue (comme à l’Est, au Nord-Ouest et au Nord). D’autres unités administratives disposent de clubs mais qui ne sont pas affiliés à la fédération ainsi que nous l’a expliqué Chrysogone Noah, président de la Fédération camerounaise de basket-ball (Fécabasket). Dans cette catégorie, on dénombre le Sud-Ouest qui a deux équipes féminines, l’Adamaoua et l’Extrême-Nord. Bien que recelant des potentialités inestimables, le basket-ball camerounais souffre d’un déficit de structures criard. Le manque de structures étant un handicap à une bonne promotion de la discipline. A travers le territoire national, l’unique salle couverte où la Fecabasket a l’opportunité d’organiser ses championnats se trouve être le gymnase du collège de la Salle à Douala. Et Dieu seul sait que ce sont plutôt les salles couvertes qui sont les lieux de prédilection de développement du basket-ball. En outre, le plancher en bois est de mise dans la NBA et les championnats européens. Alors que les basketteurs nationaux triment sur le ciment, le goudron ou la terre ferme impraticable en temps de pluie.
Cependant, de nouvelles perspectives s’ouvrent avec la fin de la construction du palais des sports de Warda et les différents stades couverts qu’envisage de mettre à la disposition des sportifs le ministère des Sports et de l’Education physique. Ce qui permettra à coup sûr de mettre sur pied un championnat national de basket-ball plus compétitif. Et avec une meilleure organisation, hisser cette discipline sur les cîmes du basket-ball continental.
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