MAROC : Championnat d’Afrique des moins de 18 ans (Alexandrie du 17 au 25 août 2008)
Le team national termine à la 8ème position
Une fois de plus dans le creuset international, l’espoir de voir le basket-ball national occuper l’une des places au podium, s’est évaporée au fond du panier.
Au lendemain de l’édition africaine, qui blâmer alors ? Les joueurs, le staff technique, ou le système mit en place pour préparer l’équipe nationale au rendez-vous intercontinental.
Durant le championnat, les joueurs Marocains ont senti que leur préparation n’était pas sûre sur le pan tactique, c’est tout àa fait normal. Le coach Bouzidi Saïd, n’avait pas assez de temps pour préparer son affaire de manière sûre, au plan tactique, ses joueurs ayant paru errer sur l’aire du jeu comme des âmes en peine et ne sachant pas qui marquer, et quand faut-il presser sur la pédale pour changer de rythme, et ce malgré leur intelligence de jeu qu’on leur accordait avant le début du championnat. A Alexandrie, les joueurs marocains ont rencontré des équipes sur lesquelles ils se sont cassés les dents. C’est normal pour une équipe qui fait le voyage en Egypte entre parenthèse comme s’elle qui part pour une voyage d’agrément, en clair sans rencontres valables dans les jambes, autant dire pour l’équipe « A » qui part à Nabeul (Tunisie) pour le championnat Arabe des nations avec deux rencontres dans les jambes (ASS et l’IRT), pour se faire émoussée d’entrée par le team national Syrien (67-88), un écart qui démontre le fossé qui se creuse d’une année à l’autre entre le basket-ball national et le reste du continent. Faut-il, à cor et cri, continuer à déclarer que notre basket-ball est sur la bonne voie ! le faire, c’est de l’utopie. La lettre adressée par notre auguste Roi Mohammed VI, que Dieu le glorifie aux membres qui prennent part aux assises du sport national, démontre que le sport national a plus que jamais besoin d’une communication plus réaliste et mieux adaptée à l’époque où nous vivons. Le temps des discours feutrés, c’est du passé. Une fédération est jugée sur ses résultats. Dans le monde du sport, seuls les résultats comptent.
Il faut donc au retour d’une sortie internationale, repartir à zéro, il y aura du changement, on va mettre ceci et cela ou presque. C’est un constat que nous vivons à chaque fois. Comme c’était le cas après la CAN qui s’est déroulée en Angola, mais à chaque fois c’est toujours la même chansonnette. A Alexandrie dans les rangs de l’Angola, l’Egypte, le Mali, la Côte d’Ivoire, le Mozambique, le Nigeria, il n’y avait pas de joueurs professionnels, alibi de nos responsables, mais des jeunes joueurs qu’on prépare pour un futur professionnel.
La CAN des moins de 18 ans a levé une fois de pus le voile sur le devenir d’une discipline qui plane et ne trouve son salut que par la présence de joueurs étrangers.
Une nouvelle ligne de conduite doit être tracée avec à sa tête des gens capables d’encadrer et former les futures générations capables de redorer le blason, et, au Royaume Chérifien ce ne sont pas les cadres qui manquent, il faut tout simplement leur offrir l’occasion.
Résultats techniques
Maroc - Syrie = 67-88
Quarts de finales
Nigéria - Maroc = 64-41
Match de classement
(7ème et 8ème places)
Mali - Maroc = 53-48
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