MAROC: Le Wydad termine l'année en beauté

Le président du WAC, Mohamed Yassine Benjelloun, vient de pousser un «double ouf» de soulagement. Après un début de saison catastrophique jamais vu dans les annales du grand club bidaoui, ce dernier a défrayé la chronique de la balle au panier en éliminant, contre toute attente, le détenteur de la Coupe du Trône, le Grand Salé.
L'ASS qui s'est particulièrement démarqué par ses résultats probants, sa gestion exemplaire et son encadrement stable a été à deux doigts de réaliser le premier doublé de son histoire. Mais le Raja s'est mis en travers en privant les Slaouis de ce doublé. Ces derniers se sont contentés d'une seule consécration – et qui n'est pas des moindres- celle de la Coupe du Trône.
C'est, donc, ce Salé en excellente forme que le Wydad de ce début de saison vient de mettre hors course. Dans cette perspective, nous avons joint le président du WAC qui nous a parlé de ce début de saison, du départ de ces joueurs vedettes, des recrutement qui se sont fait attendre, du comité directeur qui ne réagit toujours pas …
« Comme vous l'avez dit, nous avons poussé un grand «ouf» de soulagement ; quoique momentané, mais c'est quand même un vrai bol d'oxygène. Les joueurs qui sont partis, ont laissé un vide que nous avons tenu à combler par des jeunes. Notre club en possède, ils attendent leur chance. Nous avons voulu la leur offrir.
D'ailleurs contre Salé avec les deux Yougoslaves que nous avons recrutés, tout récemment, nos jeunes à l'image de Frouga ont carrément éclaté.
Ces deux joueurs nous ont été recommandés : Matic + de 2m et Milosevic + d'1m95 ont été à la hauteur des attentes par leur adresse, leur jeu efficace et leur présence. Nous avons enregistré avec satisfaction le retour de notre meneur de jeu Zangui qui a joué là son premier match.
Je peux vous assurer que le score aurait pu être plus large. Beaucoup reste à faire ; mais j'ai bon espoir !
Quant au comité directeur, j'attends toujours une réaction de sa part. Les choses ont été très difficiles pour nous justement par la sourde oreille qu'il continue à faire. La situation que nous vivons est en partie due à ce dédain de notre section de la part du comité directeur. En tous les cas, le Wydad n'est pas une section, il est un tout. Toutes les sections se valent abstraction faite de la discipline qu'elle présente.
En ce qui concerne Bouhali, il est toujours au Bahreïn. En tous les cas, j'aimerai remercier le public du Wydad, les membres de la presse nationale spécialisée et les sympathisants du WAC qui m'ont toujours entouré de leur soutien et de leur compréhension. »